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Visite commentée de l'exposition"Lyon et Napoléon, Lyonnais, je vous aime !"

Monique B., adhérente du C.G.M. et férue depuis de nombreuses années de l'histoire de la vie de Napoléon nous a entraînés à une visite passionnée et commentée de l'exposition « Lyonnais, je vous aime » des archives municipales de Lyon :

Un peu d'Histoire :

Entre 1779 et 1815, Napoléon a effectué une vingtaine de séjours à Lyon, dont 7 en tant que chef d'Etat. D'une manière ou d'une autre, nos ancêtres pas si
lointains ont été marqués par ce personnage.

Ainsi en 1800, Napoléon s'arrête à Lyon alors qu'il rentre de Marengo où il vient de battre les Autrichiens ; il pose alors la première pierre de la reconstruction des immeubles de la place Bellecour qui avait été quasiment totalement détruits au canon lors de la Révolution. Il ne faut pas oublier que les lyonnais ont contesté l'autorité des Jacobins et ces derniers en représailles avaient décidé la destruction pure et simple de la « ville rebelle ». Incontestablement, les Lyonnais voient en Napoléon un grand reconstructeur, celui qui va effacer les plaies de la terreur et relancer l'économie.

Autre exemple, en 1815, c'est à Lyon qu'il choisit de rétablir l'Empire. Alors qu'un an plus tard, exilé à Saint Hélène, il écrit dans ses mémoires : « il y a un an, j'étais à Lyon, et devant les acclamations du peuple, je pensais avoir de l'avenir devant moi », et aussi : « jusqu'à Grenoble, je n'étais qu'un aventurier, à Lyon, je me suis à nouveau senti empereur ».

Napoléon, Empereur, avait sérieusement envisagé de transférer la capitale de l'Empire à Lyon : des plans ont été tracés pour construire un palais au Confluent (à l'époque, la presquîle de Perrache au Sud de l'abbaye d'Ainay est un vaste terrain marécageux qu'il fait assainir) mais l'affaire capotera en raison de la campagne de Russie.

Napoléon a même eu une maîtresse lyonnaise, Françoise-Marie PELLAPRA, rencontrée en 1805 et qui le rejoindra même à La Malmaison après Waterloo.

Le C.G.M. vous recommande particulièrement la lecture des articles de Philippe CHASLOT et Jacques TYROL parus dans Lyon Capitale n°21 de mai 2005 ainsi que l'ouvrage Lyon et Napoléon, ouvrage rassemblant des textes de chercheurs sous la direction de Ronald ZINS aux éditions Faton.