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Venise (Venezsia en vénitien, Venezia en italien), la Cité des Doges, est une ville du nord-est de l’Italie et capitale de la région de la Vénétie, dans la plaine du Pô. Fondée peu après 568, capitale pendant huit siècles (1001-1797) de l'un des plus prestigieux États européens: la  République de Venise, , la ville est célèbre pour ses canaux, sa place Saint-Marc, son palais des Doges ainsi que son carnaval.

 

  

Place St Marc                                                Canaletto : le grand Canal à hauteur de la  Basilique                            

                                                                 Santa Maria della salute de Venise

 

La République de Venise dite la Sérénissime est un État progressivement constitué au Moyen Âge autour de la cité de Venise, et qui s'est développé par l'annexion de territoires divers et de comptoirs commerciaux le long des côtes de la Mer Adriatique, en Méditerranée orientale et en Italie du nord jusqu'à devenir une des principales puissances économiques européennes. Venise occupe alors une place prépondérante dans les échanges économiques entre l'Occident et l'Orient méditerranéen, qu'il fût byzantin ou musulman. L’État se comporte comme une gigantesque compagnie de navigation : tous les ans, il affrète, sous l’autorité du Sénat, quinze à vingt vaisseaux de 300 à 500 tonneaux, navigant toujours groupés par deux ou quatre, vers l’Orient, l’Égypte, l’Afrique du Nord, et de plus en plus vers les ports anglais et flamands.

Le revenu par habitant en 1400 était alors quinze fois plus élevé que celui de Paris, Madrid ou Londres.

Au XVe siècle, la République faisait partie des cinq principales puissances en Italie, aux côtés du duché de Milan, du royaume de Naples, de la république de Florence, et des Etats de l’Eglise. Ces différents États s'affrontaient pour la suprématie en Italie. Venise en profita pour étendre son territoire sur la Terre Ferme (Bergame, Brescia, Lodi, Frioul) notamment au dépens du duché de Milan.

La remise en cause des anciennes routes commerciales, intervint dès la fin du XVe siècle lorsque, d'une part, Christophe Colomb aborda l'Amérique et quand, d'autre part, Vasco de Gama doubla le Cap de Bonne-Espérance en 1498. De nouveaux espaces et de nouveaux itinéraires prometteurs s'ouvraient ainsi pour les armateurs et les marchands. En contournant l'Afrique, la route du Cap de Bonne Espérance permettait aux Européens d'aller chercher soieries et épices d'Orient sans passer par l'habituel intermédiaire vénitien. Venise, comme le reste de la Méditerranée, se trouvait marginalisée et vit son trafic diminuer. Toutefois, la croissance de la consommation mondiale permit à la République de retrouver son niveau de commerce dans les années 1560. Un retour qui ne doit masquer le fait qu'elle n'était plus le plus grand port européen. Elle ne récupéra jamais sa position dominante d'autant plus qu'à partir de la fin du XVIe siècle, les Nordiques (Anglais et Hollandais) s'ingérèrent dans le commerce méditerranéen et le détournèrent à leur profit.

Un recensement compte 149 500 Vénitiens en 1760.

Après environ un millénaire d'indépendance, la République de Venise fut conquise par Napoléon Bonaparte le 12 mai 1797 au terme de la campagne d’Italie.  L'invasion des Français mit ainsi un terme au siècle où Venise avait connu l'apogée de son rayonnement, en devenant la ville européenne la plus élégante et raffinée du XVIIIe siècle, avec une forte influence sur l’art, l’architecture et la littérature. En revanche, Napoléon fut perçu comme une sorte de libérateur par la population juive de Venise. Il supprima les barrières du Ghetto ainsi que les restrictions de circulation imposées aux Juifs.

Le Doge Ludovico Manin fut obligé d'abdiquer, le conseil major fut dissout et le gouvernement provisoire de la municipalité de Venise fut proclamé. C'était la fin de l'indépendance, Venise ayant été le seul territoire italien à ne jamais avoir été occupé.

Les Français emportèrent le tableau de Véronèse, Les Noces de Cana, la flotte commerciale confisquée et envoyée en France. Bonaparte appliqua la même politique que dans toutes les régions conquises : service militaire obligatoire, impôts importants pour soutenir l'effort de guerre.

Avec le Frioul, l'Istrie, la Dalmatie, Cattaro et les îles Ioniennes, la Vénétie passa peu après sous occupation autrichienne par le traité de Campoformio, le 17 octobre 1797, ce qui mit fin à la municipalité provisoire de Venise. Les Autrichiens entrèrent dans la ville le 27 juin 1798. L'empereur François II d’Habsbourg-Lorraine rassembla la Vénétie et le Frioul pour former la Province Vénitienne d'Autriche. Les retombées en terme de poids économique et politique sur la ville furent considérables. Cette domination fut interrompue entre 1806 et 1814 par une nouvelle installation des Français.

La cité rejoint ensuite le royaume d’Italie en 1866.

 

Recherches Florance Suppot

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