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Le dénombrement de la terre fourni le 10 mars 1688 par François de Neuville, mentionne précisément les différentes composantes de la seigneurie en place jusqu’à la Révolution.

Des biens fonciers importants évalués à plus de 400 hectares comportent des terres en culture, une vigne et des prés, ainsi que des bois et broussailles à Corbas et dans les villages environnants au total 2 565 « bicherées » et 120 « journées » (une bicherée de 400 toises, mesure locale, vaut 1 520 m2).

Autres sources de revenus, les droits seigneuriaux grèvent la terre et comprennent certains privilèges.

                               l’orthographe est celle du document de 1688

4 granges ou domaines ruraux :

-          la maison seigneuriale avec ses chambres, grenier, caves, celliers, tinallier, écuries, fenières, puy, cours, avec un grangeage y joignant appelé la Grand Grange, jardin et verger clos de murailles, prés et terres, le tout joint ensemble, contenant en verger et jardin 3 bicherées, en pré 4 bicherées, et en terre 350 bicherées (soit 54.2 ha pour 357 bicherées)

-          la grange de Pizard avec les meubles et dépendances, prés, terres, le tout joint ensemble avec un jardin contenant une bicherée, un pré 6 bicherées et en terre 340 (soit 52.7 ha pour 347 bicherées)

-          la petite grange des Apates avec ses meubles et dépendances, jardin, prés et terres, le tout joint ensemble, contenant en jardin une bicherée, en pré 3 bicherées et en terre 176 bicherées (soit 30.4 ha pour 200 bicherées)

-          la grange de Béron mentionnée dans la seigneurie mais située sur les limites communales de Simandres et Marennes avec ses meubles et dépendances contenant le jardin, une bicherée, en pré 4 bicherées, en terre 300 bicherées (soit 46.3 ha pour 305 bicherées)

une vigne et des près affermés séparément :

-          une vigne (à Corbas) contenant environ 5 journées (unité de mesure)

-          une grande contenue de prés situés en la paroisse de Marennes contenant 60 journaux (unité de mesure) à faucher

-          un autre pré situé au lieu de Champtoire (chantoire à St Symphorien d’Ozon) de la contenance d’environ 15 journées

-          un autre pré situé en la paroisse de Vénissieux, contenant environ 40 journées

 

des bois et broussailles :

-          une garenne (réserve de gibiers) et bois d’haute futaye joignant les terres de soir, domaine appelé de Montmartin contenant environ 100 bicherées (15.2 ha)

-          une garenne appekée la forest contenant environ 500 bicherées (76 ha)

-          un bois taillis appelé le clos de Corbas contenant environ 300 bicherées (45.6 ha)

-          une grande contenue de terre, bruyères et brousailles situées rière (sur) les paroisses de Myons et St Priest contenant environ 450 bicherées (68.4 ha)

-          2 petits bois taillis situés audit lieu de Marennes contenant environ 6 bicherées (0.9 ha)

 

les droits fonciers du seigneur :

-          un terroir (registre) de reconnaissances (de pensions foncières) en nombre de 20, montant scavoir : en bled (blé), froment (à) 18 bichets, 3 coupes ; en avoyne (à) 1 bichet 4 coupes ; en un chapon et en numéraire à 3 sols, 6 deniers

-          les loads et ventes de fonds relevant de la directe seigneuriale à raison du 1/6e denier (le 1/6e du prix de vente de toute mutation)

-          les fonds vacants, ruisseaux et autres eaux avec le droit de les inféoder

 

les privilèges seigneuriaux :

-          le ban d’août (monopole de vente durant ce mois) sur les vins qui se vendent audit lieu

-          le droit de chasse et pesche avec le droit de l’empescher, rattaché au pouvoir de justice seigneuriale

 

 

Source : Mémoires Corbasiennes

Corbas fait partie des importantes possessions dauphinoises acquises, auprès des lesdiguières, par Nicolas de Neuville auquel succèdera, François son fils . La succession de François en 1736  entraine la vente des seigneuries de Mions, Corbas et St Symphorien d’Ozon, à Jean-Claude Pupil …

 

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