Mions 69780 #MIONS 69780 France Cercle de #Généalogie de Mions animé par Florance Suppot : recherches #généalogiques et historiques Jacques IMBERT-COLOMES, recherches historiques et généalogiques par Florance Suppot
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Si vous souhaitez utiliser les données généalogiques présentées ici, nous vous serions reconnaissants de mentionner l'Amicale du Cercle de Généalogie de Mions ; ces travaux ont fait l'objet de recherches parfois âpres par les membres de notre amicale.
Nous sommes à l'écoute de tout complément d'information pour enrichir cette étude.
du temps de son grand-père ...
le domaine Imbert-Boucharlat en 1694 à MIONS le notaire Verdat de Mions dresse les comptes entre Jean Imbert et Grossat, nouveau granger du domaine 2 boeufs, 4 vaches, 2 mules, ... bichets de seigle, d'avoine, de bled froment ...
extrait du livre de Bernadette RAMILLER (2010) Chroniques de Feyzin Tome II du laboureur au pétrochimiste, métiers et vie économique
en 1737, dans le contrat d'apprentissage de Blaise Masson, chez le Sieur Claude Richerme "maistre tailleur d'habits tant pour hommes que pour femmes à Saint Symphorien d'Ozon" on apprend que
le Sieur Jean Imbert, marchand bourgeois dans la ville de Lyon
"étant mû de charité pour Blaise Masson fils de feu François Masson, laboureur de Mions, qui est estropié depuis sa naissance, ne pouvant marcher qu'avec des béquilles, pour lui donner les moyens de gagner de sa vie et éviter qu'il ne soit un jour réduit à la mendicité, de gré il a mis ledit Masson cy-présent en apprentissage"
C'est Imbert qui paye les 120 livres + 12 livres d'étrennes pour trois ans. ADR 3 E 2118 Merci à Renée Pellegrini d'avoir relevé ce passage |
Jacques IMBERT-COLOMES ( 1729 - 1808 ) premier échevin et commandant de la ville de
Lyon en 1789 |
extraits délibération corps municipaux ville de Lyon 1787 - 1790 |
propriétaire d’une magnanerie à Mions
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les employés de Mme Imbert : * 9/12/1771 décès de Pierre Beloud 26 ans natif de Valencin, domestique chez Mme Imbert * 6/10/1773 décès de Louis Gounard environ 22 ans natif de ville nouvelle diocèse de Vienne en service chez Mme Imbert |
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cliquez sur l'image pour agrandir présentation lors de la 3ème biennale de généalogie mise en scène par le Cercle de Généalogie de Mions novembre 2008 |
D'azur, au croissant d'argent, surmonté d'un soleil d'or |
Quand l'épouse de Jacques Imbert-Colomès écrit à son cousin Pierre Roustain, elle évoque parfois la vie quotidienne de la famille Imbert-Colomes à Mions ... |
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1765 | mai 1770 |
MAJ JANVIER 2017 arbre généalogique Colomès - Roustain
publication avec l'aimable autorisation de Mr Francois Biju-Duval que nous remercions de partager avec nous cette correspondance, ainsi que l'arbre généalogique Colomès-Roustain.
Une lettre de mai 1770 nous apprend que doivent éclore 20 on (=once) de graines ou vers à soie. Preuve formelle de l'industrie du ver à soie à Mions ; 1 once = 25 g ; 20 onces = 500 g. Sachant que le poids d'un œuf de ver à soie est d'environ 0.5 mg, c'est donc environ de 1 million de vers à soie qu'Imbert-Colomès tentait d'élever à Mions. Autre incidence : il faut environ 1 tonne de feuilles de mûrier pour élever 1 once de graines. Comme on ne peut récolter que 50 kgs de feuilles sur 1 mûrier, il fallait donc récolter les feuilles sur au moins 400 mûriers ...
Merci à André MOIROUD (Mémoire Miolande) pour ces calculs ...
découvrez l'histoire de la soie
Jacques Imbert-Colomès
naquit le 3 Novembre 1729 à Lyon.
Après des études au Grand Collège (entre les
courtines du Rhône et les rues Neuves, Gentil et du Pas-Etroit)
où les jésuites sont chargés de lenseignement ; toute sa
vie durant, il aima les sciences, la minéralogie et la
botanique : il se créa un laboratoire de chimie, soccupa
de physique et fit des collections dhistoire naturelle (herbiers).
Il collectionna aussi objets dart et tableaux.
Il travaille à la « maison IMBERT »
rue Ste Catherine (deux immeubles contigus au n°8 et 9 devenus 7
et 9) ; Le but de la société est « dexercer à Lyon,
le commerce tant pour la fabrication des étoffes de soit que
pour toute branche de commerce et opérations de banque ».
Le personnel est composé dourdisseuses, de commis et de
domestiques.
Son père et son frère ainé sont au bureau
alors que Jacques a pour mission de porter le travail aux canuts
et deffectuer des voyages pour la maison.
Après la mort de son père, il est en possession
dune fortune qui « lautorise » en 1764,
à 35 ans, à épouser Catherine-Victoire COLOMES qui est âgée
de 16 ans.
(((la famille de Catherine-Victoire : Jean-Pierre
de COLOMES (famille originaire de Toulouse) marié à Catherine
BRUYSET (famille de maîtres imprimeurs issus de Morestel))))
Les 2 familles se connaissent par le mariage 14
ans plus tôt dun cousin germain de Jacques, Blaise des
FOURS de GRANGE-BLANCHE avec Fleurie du TREÜL, cousine germaine
de Catherine-Victoire.
En 1778, il est nommé juge assesseur à la Conservation ; il siège régulièrement au parquet de cette juridiction.
A la mort de son frère ainé en 1779, Jacques
dirigea seul la « maison IMBERT »
NOMME PREMIER ECHEVIN
En 1786, il est recteur de lHôpital
Général de la Charité mais aussi Homme du Roi à la Convention
des Privilèges Royaux des Foires de Lyon et Administrateur de lEcole
Royale académique de dessin et de géométrie ainsi quAdministrateur
du quartier des Terreaux, sans oublier Administrateur du Bureau
des Mères Nourrices.
Il semblerait que ce soit plus par
devoir (par rapport à sa position dans le haut commerce) que par ambition qu’il
ait accédé à toutes ces fonctions.
Cest sous le nom dIMBERT-COLOMES quil
est nommé le 21 Décembre 1787, 3ème échevin de la
ville de Lyon puis premier (Premier Echevin Commandant de la
Place de Lyon) à la Saint-Thomas en 1788 pour lannée 1789.
Au dessus du Premier Echevin, il ny avait que le Roi.
Jacques IMBERT-COLOMES semploie à assurer
la subsistance de la population : il manque de matières
premières ; la misère sinstalle en nombre : le blé monte
à 60 Livres lânée (128 Kgs). Lhiver 1788 de fortes
gelées avaient arrêtées de nombreux moulins.
Par intérim, il exerça les fonctions de
Commandant de la ville de Lyon (chef militaire) dAvril 1789
à Février 1790 : de ce fait, il réprima les désordres des
brigands ; il envoya des dragons arrêter les brigandages à
Meyzieu et réprimer la révolte paysanne de la grande peur en
Bas-Dauphiné.
Février 1790 : cest lémeute, la foule sempara de lArsenal (où se trouvent les réserves darmes) et arriva à lhôtel de ville où Jacques IMBERT-COLOMES fut pris à partie : le peuple hurlait à grands cris quil fallait le lanterner. Sa maison fut pillée, les bibelots brisés on le chercha Il partit alors pour Bourg en Bresse après avoir rédigé sa démission.
pillage arsenal - Lyon 1790
CONTRE-REVOLUTIONNAIRE déterminé,
il participa
aux complots royalistes jusquen 1793 avant démigrer
en Russie (dabord caché à Annonay puis à Loriol) avec
POIDEBARD, curé de Mions, qui refusa de prêter serment à la
Constitution. En Russie, Imbert-Colomès fréquente la cour brillante de Catherine II et prépare son retour en France. |
LIEN COLOMES – POIDEBARD Le père de Catherine Victoire COLOMèS épouse de Jacques IMBERT : Jean-Pierre de COLOMèS, chevalier, assiste le 21 janvier 1747, dans la paroisse ST NIZIER de Lyon au mariage d’une fille de feu Claude MONTUCLA, en présence de noble Jean Etienne MONTUCLA, avocat au parlement de Toulouse.
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Suspecté puis dénoncé par les sociétés populaires, fin décembre 1790, il quitte Lyon pour se rendre à Bourg où il est protégé un temps par Necker.
En Août 1792, le parti de Chalier qui a triomphé à Lyon, réintègre Imbert-Colomès qui rentre à Lyon le 19 Août. Mais à la fin de ce même mois, la chasse aux « malveillants » recommence.
Le 9 septembre 1792, l’effigie d’Imbert-Colomès est brûlée au Champ de Mars. Sa vie errante commence véritablement.
Après le siège de Lyon qui se termina le 9 octobre 1793 par un massacre et une fuite des assiégés, la tête d’Imbert-Colomès est mise à prix.
En mai 1795 , il est « réintégré » avec 73 « modérés » par un décret de la Convention.
La constitution en 1795 avait confié le pouvoir législatif à 2 conseils : Anciens et Cinq-Cents ; les électeurs du département du Rhône l’élise, au renouvellement de 1797. Pourtant ce n’est qu’un mois plus tard qu’une loi du 18 juin 1797 légalise sa présence sur le sol français !
Il est définitivement banni de la République quelques mois plus tard, après la tentative de coup d’état royaliste de Pichegru pour laquelle il risque à nouveau la mort.
SES BIENS
Le 11 Novembre 1793, ses biens sont mis sous
séquestre avant la levée de séquestre le 18 Juin 1797.
Ses biens, son cabinet dhistoire naturelle,
ses tableaux
sont dispersés.
FIN DE VIE
En 1807, devant l’avancée des troupes napoléoniennes, Jacques IMBERT-COLOMES passe en Angleterre et s’installe à Bathwick sur l’Avon (Comté de Somerset), attendant de pouvoir se présenter devant son roi, Louis XVIII installé par le Duc de Buckingham, dans le nord du comté d’Essex, avec sa cour miniature et ses ministres sans portefeuille.
Il y décède le 24 Novembre 1808.
PLAQUE RUE
Par délibération du conseil municipal de Lyon en date du 28 Mai 1824 (approuvée par le Préfet le 9 Juillet de la même année), il est décidé de donner à une rue de Lyon (1er arrondissement) le nom de Jacques Imbert-Colomès, rendant ainsi hommage à Imbert-Colomès en le proposant à la mémoire des passants qui empruntent la rue portant ce nom.
DOMAINE IMBERT A MIONS
Il était composé de 2 magnaneries appelées « la
vieille et la nouvelle magnognière ».
Magnanerie : du provençal « magnan »
qui veut dire « ver à soie« . Bâtiment destiné à
lélevage des vers à soie (cf. sériciculture). Il faut
dire quau XVIIIème, la plaine de Mions est recouverte de
mûriers blancs dont les feuilles nourrissent les vers à soie (chenilles
du papillon appelé bombyx) dont le fil des cocons est nécessaire
à lactivité grandissante des soyeux lyonnais.
Seul vestige au centre du village de Mions : la
glacière (taupinière prolongée par une pièce rectangulaire
où lon devait déposer les aliments. A proximité se
trouvait une boutasse qui permettait lhiver de débiter des
blocs de glace, entassés dans cette glacière, ils se
conservaient jusquà lété).
En outre, cette mare glacée permettait aux
Miolands de patiner, en patois de « grassolô à Machimbo »
; Machimbo
désignait Monsieur Imbert-Colomès.
Suite à lexil dIMBERT-COLOMES, les
miolands sapproprièrent son terroir à travers la vente
des biens nationaux à partir dOctobre 1793.
POURQUOI IMBERT-COLOMES ?
Très longtemps affublé du sobriquet « cadet »
pour le distinguer de son ainé Isaïe,
Une fois marié, dès que cela était possible, il préférait ajouter le nom de sa femme au sien pour le distinguer des autres membres de sa famille IMBERT. Pourtant son frère décède en 1779, le « cadet » n’a plus lieu d’être. C’est à partir de 1786 qu’il utilisa systématiquement le nom d’IMBERT-COLOMES, peut-être dans le but de « relever » le nom de sa femme (décédée à 32 ans) dont les proches parents avaient disparu.
Sa Généalogie |
Jean IMBERT
marié à
Françoise BOUCHARLAT
(*) fille de Jacques SOUBRY
marchand passementier
cest elle qui possédait
commerce de dorures et galons dor et dargent - boutique sur le pont
la propriété de Mions
avec son
décédé en 1740
René IMBERT marié à Françoise SOUBRY (*) Autres enfants que Jacques :
- Jean Isaïe (garçon, aîné de Jacques),
échevin de Lyon en 1778, mort
en 1779 marié à Marie Reynaud (8 enfants)
- Françoise mariée à Lyon en 1740 avec noble
Jean Guerin de Colonge
- Catherine mariée à Lyon en 1746 avec Maurice
Giraud
- Marie-Anne qui fut religieuse
- Une autre Françoise mariée à Lyon en 1752
avec Pierre de Jouvencel, chevalier (décédé en 1779) ;
décédée en 1766 à 38 ans (6 enfants)
- Marie qui fut religieuse
Jacques IMBERT
marié à Mions à
Catherine Victoire COLOMES
baptisé le 3/11/1729
en 1764 "rappelée à Dieu le 1/12/1780
paroisse St Pierre et
St Saturnin
à Lyon
SA DESCENDANCE :
1 - Marie-Françoise-Victoire IMBERT baptisée le 21 Mai 1766 (paroisse St Pierre à Lyon) (qui a vécu une idylle avec le musicien Muzio Clementi en 1784 à laquelle Jacques Imbert-Colomès s'opposa et qui fut l'objet d'une inspiration pour le grand compositeur parti en exil en Suisse)
mariée à Mions le 24 Juin 1788 le mariage est béni par Louis Bruisset, prêtre conventuel de l’ordre de Malte, assisté du curé Messire Normand.
avec noble Guillaume MAREST de SAINT-PIERRE, avocat roannais installé à Lyon, seigneur de la paroisse St Pierre de Noailles. Veuve (Guillaume MAREST de SAINT-PIERRE de santé fragile est décédé en exil à Nuremberg) en 1800, remariée en 1806 au Comte de MONTRICHARD, ancien page de la reine Marie-Antoinette, ancien émigré dans l'armée de Condé (il fut nommé sous-préfet de Villefranche en hommage à IMBERT-COLOMES) ® pas de descendance
2
- Antoine-Jacques IMBERT baptisé le 1/01/1768 (paroisse
St Pierre & St Saturnin à Lyon), décédé en 1781 |
|
3
- Catherine-Sophie IMBERT baptisée le 12 Juin
1769 à Lyon, mariée à Mions le 1er Octobre 1790
avec M. LABITANT |
descendance
de Catherine-Sophie IMBERT mariée à M. LABITANT : - Léonie LABITANT
née le 13/11/1804 à Lyon mariée le 27/08/1823
à Lyon à Charles de RIVERIEULX de CHAMBOST, Comte de Chambost |
4
- Jean-Isaïe IMBERT, baptisé le 17 Mars 1777 à
Lyon, décédé |
Sources :
- Registres paroissiaux et état civil de Mions
- Evocations nov - déc 1971 page 76 par J.
SIBUET
- La vie agitée dImbert-Colomès par
Robert POIDEBARD paru en 1942 aux éditions AUDIN
- Lidentité politique de Lyon entre
violences collectives et mémoires des élites (1786-1905) de
Bruno BENOIT, historien
- Lyon pendant la révolution par Albert Champdor - éditions Albert Guillot
- Marie-Françoise-Victoire Imbert-Colomès, Tribulations d'une Lyonnaise à travers la Révolution, Lyon, Librairie ancienne Louis Brun, 1911
Recherches Florance Suppot